Armous-et-Cau
Sur la route de César
Le Midour, rivière gasconne longue de 105 km, prend sa source dans la commune. Jadis bordé de moulins à meule, il accompagne le passage de la « route de César », plus connue sous le nom de Ténarèze.
Cette voie antique, d’origine préhistorique, reliait Bordeaux aux Pyrénées centrales sans qu’il soit nécessaire de franchir pont ou gué. Pendant des siècles, elle constitua un axe majeur des échanges transfrontaliers et de la transhumance.
Située entre le bassin de l’Adour et celui de la Garonne, la Ténarèze fut reprise et consolidée par les Romains, qui en firent une route stratégique durable.
Armous et Cau, héritiers d'une longue histoire
Certains toponymes locaux, comme Mauran ou Fontarabie, rappellent l’épisode du reflux des troupes maures vaincues à Poitiers en 732 par Charles Martel. Poursuivant leur retraite, elles se heurtèrent plus loin, à Bassoues, au futur saint Fris et à ses compagnons d’armes.
À l’origine séparés, Armous et Cau relevaient des seigneurs de Saint-Christaud, avant de passer, au XIIᵉ siècle, sous la dépendance de l’abbaye gersoise de La Case-Dieu, l’une des plus importantes communautés monastiques de la Gascogne médiévale.
Dès le XIᵉ siècle, l’église d’Armous, aujourd’hui disparue, était rattachée à l’abbaye bénédictine de Saint-Mont. L’église actuelle, édifiée au XIXᵉ siècle, fut construite avec les pierres des anciennes églises d’Armous et de Cau.

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