En 1409, débute la construction de l’église de Mirande, plusieurs siècles après la fondation de la bastide. Son style gothique méridional se distingue du gothique du nord de la France par ses formes austères et défensives.
Le clocher est étonnant avec son arcade qui enjambe la rue, il s’agit(…)
En 1409, débute la construction de l’église de Mirande, plusieurs siècles après la fondation de la bastide. Son style gothique méridional se distingue du gothique du nord de la France par ses formes austères et défensives.
Le clocher est étonnant avec son arcade qui enjambe la rue, il s’agit d’un système constructif permettant de supporter l’important poids du clocher. Ce dernier servait également de tour de guet.
L’édifice a été cathédrale durant un bref moment allant de 1410 à 1413.
Classée Monument Historique depuis 1921, elle charme par sa particularité.
À l’intérieur vous pouvez admirer de beaux vitraux majoritairement du 19e siècle mais dont celui de la chapelle du Purgatoire date de l’origine de l’église. Il représente le saint patron de l’Astarac, saint Michel, terrassant le dragon de l’Apocalypse.
Un autre élément remarquable se trouve dans la chapelle du saint Sacrement, (à droite de l’autel principal). Vous pourrez remarquer un monumental retable composé de deux colonnes en marbre, encadrant une toile. Cette dernière représente l’Assomption de la Vierge, peinte en 1680 par Antoine Coypel (1er peintre de Louis XIV) pour la cathédrale Notre-Dame de Paris.
L’ensemble de l’œuvre composait le maître autel de l’ancienne abbaye de Berdoues. Celle-ci, qui était à l’origine de la fondation de Mirande, a été vendue en tant que Bien national à la Révolution. Le retable et l’autel ont ainsi été rachetés par la commune de Mirande pour l’église.
Le vitrail dans cette même chapelle représente le jour de Pentecôte, la descente du Saint-Esprit sur les apôtres et la Vierge Marie au Cénacle, après la mort du Christ.
Le chemin de croix quant à lui est signé par Louis Boulanger, un ami de Victor Hugo.
Au dessus de l’entrée principale, datant du 19e siècle, l’orgue Magen composé de 36 tuyaux, avec sa tribune de style troubadour (néo-gothique) domine la nef de 38m de long.
Un livret sur l’église est à retrouver à l’intérieur de l’édifice ou à l’Office de Tourisme Cœur d’Astarac.
Fiche mise à jour le 7 novembre 2025
